Construction d'un simulateur de vol monoposte

Index 

Electricité et électronique (hardware)

Branchement au réseau 230V

Commandes

Unité centrale

Affichage

Réseau et internet

Périphériques USB

Haut-parleurs, casque et micro

Ajout d'un trim de profondeur extérieur

Throttle quadrant Saitek

 

 

 

 

Alimentation générale 

Il y a de nombreux éléments à alimenter en 230V : le PC, quatre écrans, un hub à alimentation propre. J'ai donc tout branché sur un bloc de six prises avec interrupteur. Le schéma est le suivant :

 

Quelques mois après l'installation, ce système a été modifié : deux blocs à 6 prises avec interrupteur ont été installés, et un interrupeur général a été ajouté en façade du tableau de bord. L'interrupteur général alimente le premier bloc de prises par son câble, qui a été raccourci. Le second bloc de prises est connecté au premier. Il n'alimente que les quatre écrans. Ceci permet de faire fonctionner l'ensemble avec les 4 écrans éteints, pour diffuser une musique d'ambance sans consommer d'énergie en pure perte.

 

Commandes

Manche et gaz. Comme sur les deux petits simulateurs des AV, les commandes sont assurées par un joystick et une manette des gaz X52 de Saitek. Ces deux organes sont fixés sur les planches horizontales de l'assise par des boulons de 4, avec des vis très longues (plus de 62 mm, pas faciles à trouver). Pour éviter que l'on se prenne les pieds dans le fil qui relie les deux commandes (le joystick et la manette), celui-ci a été passé dans des trous percés dans les plaques de bois et routés sous l'assise.

Le clavier est branché sur un port USB par l'intermédiaire du hub 7 voies.

La souris est un modèle sans-fil. Son récepteur est un tout petit boîtier se branchant sur un port USB arrière.

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Unité centrale

L'unité centrale a été achetée chez Computer Center à Nice. C'est une configuration puissante, faite pour la simulation de vol, qui est exigeante en ressources graphiques. Description du système :

Boîtier moyenne tour Gamer ATX

Alimentation TXM series 850 W

Carte mère ASUS P8P67 Pro

Processeur Intel I7 2600K

Mémoire vive 8 Go DDR3 1333 MHz

Disque dur 1 To SATA

Graveur DVD double couche

Disque statique SSD 2,5" SATA 120 Go SSDSA2CW120G3K5

Deux cartes graphiques Radeon ATI 6870 1Go PCX

Liaison WiFi sur port USB par clé EDIMAX, 300Mbps wireless 802.11b/g/n USB adapter

Par ailleurs, le système comprend :

Un lecteur de cartes mémoire en façade

Une carte PCI Express pour deux sorties RS232C et Parallèle.

Un hub USB 7 voies avec alimentation (D-Link DUB-H7 chez LDLC)

 

Remarques :

les deux cartes graphiques se montent sur deux connecteurs PCI. Elles laissent peu de place autour pour atteindre les autres connecteurs de la carte-mère. C'est pourquoi la liaison WiFi est assurée par un organe branché sur une prise USB, et que la carte d'entrée/sortie RS232C et parallèle est sur un connecteur PCI Express.

La carte-mère gère d'origine possède une tripotée de prises USB. Sur le boîtier acheté, 3 sont en façade, et plein d'autres sont à l'arrière.

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Ecrans

Il y a quatre écrans, branchés sur les deux cartes graphiques de l'unité centrale.

  • Trois écrans LCD identiques ACER 20,5" E220HQVb montés côte à côte. Entrée video : VGA seule. Fournisseur : la FNAC.
  • Un écran LCD ACER 17" V173DOb monté sur le tableau de bord. Entrée video : VGA seule. Fournisseur : LDLC.

Ces écrans m'ont posé beaucoup de problèmes et j'ai testé de nombreuses configurations pour les faire fonctionner comme je voulais. Rien n'a marché jusqu'à ce que je découvre la solution, qui était - évidemment - toute simple. Voir plus bas...

Attention : être très prudent avec la mise à jour des drivers des cartes graphiques. Ces mises à jour sont proposées régulièrement par ATI. A chaque fois que j'en ai lancé une, je me suis retrouvé avec des affichages incohérents, très différents de ce qu'ils étaient auparavant. La remise en ordre a été particulièrement laborieuse. Depuis ces expériences, j'ignore les message d'ATI sur les mises à jour, et je laisse le système comme il est. Je mets en pratique la règle des amateurs de véhicules anciens : quand ça fonctionne, ne rien modifier !

Branchement des écrans : première solution testée.

Les quatre écrans VGA sont connectés aux sorties DVI des cartes graphiques à travers des convertisseurs DVI-VGA. Mais ça ne fonctionne pas. Seuls deux écrans affichent quelque chose.

Voir le schéma ci-dessous.

Voici pourquoi les écrans G et C n'affichent rien : les deux prises DVI de chaque carte graphique Radeon ATI 6870 1Go PCX ne sont pas identiques. Une seule permet de gérer un écran VGA, comme le montre ce schéma :

Il n'est donc pas possible d'avoir 4 écrans VGA avec ce système.

Solution : changer au moins deux écrans pour d'autres équipés de prises DVI, ou d'entrées Mini Display Ports. Essai avec deux écrans DVI et deux écrans VGA : ça fonctionne, après des manipulations assez laborieuses avec le programme Catalyst de MSI. De cette manière on arrive à avoir les trois écrans pour une vue panoramique depuis l'avant de l'avion, et l'écran du bas pour les instruments. La rubrique Software donne plus de détails sur ce sujet.

L'essai réalisé utilise trois écrans différents pour la vue panoramique avant. Comme ils n'ont pas les mêmes dimensions, que les couleurs ne sont pas identiques, et qu'il y a deux DVI et un VGA, le résultat n'est pas optimal. Avec trois écrans identiques, ça devrait être bon.

Branchement des écrans : deuxième solution testée.

La deuxième solution testée utilise deux convertisseurs MiniDisplayPort-VGA (réf. AD-MNDISP/VGA), achetés chez Computer Center à Nice (19,90€), et trois écrans VGA plus un écran DVI.

Caractéristiques du convertisseur (traduit de l'étiquette sur l'emballage) :

  • récepteur conforme à Mini DisplayPort 1.1a, offrant une bande passante de 5,4 Gb/s sur deux voies.
  • triple convertisseur numérique-analogique video intégré, 10 bits, 162 MHz, pour le ssignale de sortie analogique VGA.
  • supporte une résolution jusqu'à 1080p, 1920x1200.
  • passerelle EDID de PC à affichage.
  • Spectre large pour réduction des EMI.
  • Détection automatique de branchement.
  • fonctionnement en veille à faible consommation lancée par détection de branchement.
  • I/O 3,3V, et coeur 1,2V.
  • fonctionnement à faible puisance : actif = 400 mW, veille=15 mW.
  • Note : pour quelques cartes d'affichage, l'image peut ne pas apparaître au reset avant le passage du PC du mode DOS au mode Windows.

Remarque : la présence d'un convertisseur numérique-analogique intégré au boîtier montre qu'il s'agit d'un convertisseur actif et non passif.

Résultat : ça fonctionne correctement sous Windows, après réglage avec Catalyst. Sous FS 2004 comme sous FSX, on peut bien aligner les images sur les écrans 4 et 3. Mais l'écran 3 est toujours un DVI, plus grand, et donc ça ne va pas.

Branchement des écrans : troisième solution testée.

La troisième solution testée utilise toujours les deux convertisseurs MiniDisplayPort-VGA, mais branchés différemment pour pouvoir utiliser quatre écrans VGA.

Résultat : ça fonctionne correctement sous Windows, après réglage avec Catalyst. Sous FS 2004 ça ne marche pas du tout, et le programme plante dès qu'il veut afficher les vues. Donc ça ne va pas non plus. Ça ne marche pas !

Branchement des écrans : quatrième solution.

La quatrième solution utilise trois convertisseurs MiniDisplayPort-VGA, branchés chacun sur un des écrans VGA de la vue panoramique, et un convertisseur VDI-VGA pour l'écran des instruments.

Résultat : ça fonctionne correctement sous Windows, après réglage avec Catalyst, réglage identique à celui de la 3e solution. Impossible de faire fonctionner le mode Eyefinity. Pendant mes essais, j'ai même eu un plantage général avec écran bleu. Sympa...

Sous FS 2004, ça tourne, malgré des plantages et des bizarreries dans le fonctionnement, qui ne viennent pas forcément de l'équipement graphique. Les FPS sont très élevés, puisque je les ai limités à 80 et qu'on atteint cette valeur presque tout le temps. Les réglages des commandes au joystick disparaissent ou changent lors d'un redémarrage du programme. Il faudra vérifier d'où ça vient.

Sous FSX, ça fonctionne, mais pas longtemps. Au lancement, dans la zone de Nice, sans aucun add-on, les FPS montent péniblement à 12. Au bout de quelques minutes, ils descendent jusqu'à ce qu'un message apparaisse disant qu'il manque de mémoire. Après avoir dégradé la qualité de tous les affichages à "Moyen élevé", la même chose se produit.

C'est quand même étonnant qu'un programme pareil, installé tel quel sur une machine de haut de gamme, avec 8 Go de RAM, avec deux cartes graphiques puissantes à 1 Go de RAM, un disque SSD largement suffisant, sans aucun programme résident autres que Bit Defender, ait des performances aussi basses, et une fiabilité aussi faible. Etonnant est un qualificatif gentil...

Ça ne marche pas !

Branchement des écrans : cinquième solution (non testée).

La quatrième solution utilise quatre convertisseurs MiniDisplayPort-VGA, branchés chacun sur son écran VGA. Elle n'a pas été testée parce qu'il y a très peu de chance qu'elle fonctionne.

Résultat : à tester !

Branchement des écrans : sixième solution.

La sixième solution est dérivée de la deuxième. Elle utilise trois écrans VGA et un DVI au centre. Il y a deux convertisseurs MiniDisplayPort-VGA à partir de la même carte graphique, branchés sur les écrans droite et gauche, et un convertisseur DVI-VGA pour l'écran du bas. L'écran du centre, DVI, est différent des autres, mais c'est moindre mal. Si ça fonctionne, ça m'évitera d'avoir à remplacer mes écrans VGA.

Résultat : ça fonctionne sous Windows. Pour FS 2004, ça a démarré et tourné correctement. Au 2e lancement, la configuration était différente mais ça a tourné. Au 3e, il y a eu plantage du programme. Au 3e lancement, la configuration était encore différente mais ça a tourné. Après arrêt complet et redémarrage, impossible d'avoir quelque chose d'utilisable. Après l'apparition furtive de l'écran d'accueil de Windows, un clignotement aléatoire des 4 écrans dure longtemps. Après 16 minutes d'attente, l'affichage revient, mais aucun fonctionnement correct n'est possible.

Déconnexion des deux convertisseurs MiniDisplayPort : l'écran du bas reste noir. Celui du centre (DVI) fonctionne. Mais tout ça est très instable. Il faut plusieurs resets et même arrêts complets de l'alimentation du PC pour arriver à quelque chose. Et FS 2004 plante encore. En fait rien ne marche correctement. Pourtant, une carte graphique avec deux sorties utilisées, c'est pas le bout du monde ! Windows 7 serait-il en cause ? En tout cas, ça ne marche pas !

 

Branchement des écrans : septième solution.

La septième solution a été testée en deux temps.

Premier temps : travail avec l'écran central DVI seul. Là, j'ai réussi à faire tourner FS 2004 et FS X. Quand même ! Ça fonctionne même bien, puisque sous FS X, j'atteins 40 FPS en région lyonnaise. Les modules Saitek ne fonctionnent pas, ou bien s'arrêtent au bout d'un certain temps. Ce problème sera résolu en modifiant le fichier exe.xml. Voir plus loin. Comme ça marche correctement (sauf Saitek), j'enregistre FSX auprès de Microsoft, je charge les SP 1 et SP2, ainsi qu'une mise à jour de FS 2004. Téléchargement de la dernière version de FSUIPC. Là tout se met à marcher correctement. Vol de 30 minutes sans problème.

Deuxième temps : travail avec l'écran central DVI et l'écran du bas VGA. La simulation fonctionne très bien.

Résultat : ça fonctionne. A la fermeture de FS X, la barre de menus de Windows ne réapparaît pas. Il faut appeler Catalyst, bouger un peu un des écrans et faire "Apply". Là, ça reprend son cours normal. Mais il manque encore deux écrans. C'est un comble d'avoir au total 10 sorties sur 2 cartes graphiques, et de n'en avoir que deux d'actives !

 

Branchement des écrans : huitième solution.

La huitème solution dérive de la septième. Elle consiste à ajouter un écran VGA (ici le 1) avec son convertisseur MiniDP-VGA à chaud, c'est à dire pendant que le PC fonctionne, et non avant de l'allumer. Alors tout se passe normalement, et les trois écrans fonctionnent sous Windows. On peut lancer FS X et le faire tourner sans ennui sur les écrans 3 et 4. Si on essaie de passer une fenêtre sur le 3e écran (1), alors il se passe des choses et ça plante. En revanche, on peut fort bien lancer une autre application, par exemple Plan G sur le 3e écran. Là tout se passe bien.

Après arrêt du PC, il redémarre avec ses 3 écrans, et tout va bien. Il est possible que la configuration soit sauvegardée quelque part et qu'elle soit utilisée au démarrage suivant. Si on n'a pas fait ce branchement à chaud auparavant, le démarrage du PC avec 3 écrans ne se fait pas.

Résultat : ça fonctionne, mais avec FS X sur 2 écrans seulement. Il faut avoir initialisé le fonctionnement en branchant le 3e écran à chaud.

 

Branchement des écrans : neuvième solution.

La neuvième solution dérive de la huitième, et elle est identique à la 6e. La différence entre 6 et 9 est que le 4e écran VGA (ici le 2, avec son convertisseur MiniDP-VGA) est connecté à chaud, c'est à dire pendant que le PC fonctionne, et non avant de l'allumer. Ça marche. Les quatre écrans fonctionnent alors sous Windows. On peut lancer FS X et le faire tourner sans ennui sur les écrans 3 et 4. Si on essaie de passer une fenêtre sur le 3e ou le 4e écran (1 ou 2), ça plante. En revanche, on peut fort bien lancer une autre application sur le 4e écran. Là tout se passe bien. On est donc dans la même situation que lors de la 8e solution, sauf que : après arrêt du PC, il ne redémarre pas ! Avec 3 écrans, ça va, avec 4, ça ne va pas !

Résultat : ça fonctionne, mais avec FS X sur 2 écrans seulement, et ça ne redémarre pas avec les 4 écrans branchés.

 

Branchement des écrans : dixième solution : ça marche !

A force de réfléchir au problème et de fouiner sur les forums, j'ai trouvé un message qui parlait de DirectX10 et de son influence. FS X étant lancé, j'ai vu qu'il y avait dans les paramètres du graphisme de FSX une case à cocher : "Aperçu de DirectX 10". Je ne l'avais jamais remarquée, mais elle était cochée. Je l'ai décochée. J'ai alors essayé d'ajouter une vue, de la détacher et de la déplacer sur l'écran de gauche. Jusqu'à présent, cette opération avait pour conséquence un plantage général, avec des tas de bizareries même après un redémarrage. Là, ça a fonctionné ! Miracle ! Comme je me méfie, j'ai quitté FSX, j'ai arrété le PC, je l'ai redémarré, et j'ai vu que ça fonctionnait toujours. J'ai alors rebranché l'écran de droite, et j'y ai placé une autre vue. Et tout a fonctionné ! J'ai enfin remplacé l'écran central, DVI, par un VGA identique aux deux écrans latéraux, et là, tout a été bon. J'ai réglé le zoom des trois écrans à 0,6.

Le coupable était donc DirectX 10. Une fois désactivé, tout a fonctionné.

Une difficulté est alors apparue : avec trois écrans côte à côte, on peut réaliser une belle vue panoramique depuis le cockpit, à condition de bien aligner les vues. Pour ça, il faut déplacer les deux vues latérales pour que leurs bords coïncident parfaitement avec ceux de l'écran central. Pas facile avec le bouton chapeau du joystick, parce que le pas des déplacements est trop grand. On est toujours ou trop haut, ou trop bas. Heureusement, il y  a une autre solution : la souris. En déplaçant la souris alors que la barre d'espace est enfoncée, on peut déplacer les vues de manière assez fine pour juxtaposer avec précison les trois images. Et là, c'est bon. Le vol avec ces trois écrans est alors très agréable, malgré une chute des FPS.

J'ai réglé les paramètres graphiques des décors le plus bas possible pour que les détails des scènes de la Côte d'Azur de France VFR soient visibles (Marina Baies des Anges et les lignes électriques, par exemple). Dans ces conditions, j'ai environ 10 FPS aux alentours de l'aéroport de Nice, et je monte à 22 quand je m'en éloigne. La présence ou l'absence de la bretelle CrossFire entre les deux cartes graphiques semble indifférente.

Dernier problème : à chaque lancement de FSX, il faut reconstruire les vues latérales et les aligner. Il y a peut-être une solution à cette contrainte, en bidouillant les fichiers aircraft.cfg du répertoire de l'avion utilisé, et aussi cameras.cfg du répertoire de base de FSX. J'y travaille. J'ajoute que je n'ai pas eu de plantage au cours des quelques vols réalisés sur deux jours. C'est assez rare ! C'en est presqu'inquiétant...

Résultat : ça fonctionne bien, et c'est très agréable. Ouf !

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Branchement des écrans : onzième solution : Matrox TripleHead

Octobre 2012. La 10e solution est restée en place pendant quelques mois. Elle donnait de bons résultats. Le fait de pouvoir, grâce au bouton en chapeau du Joystick, "tourner la tête" et voir se qui se passe à gauche ou à droite de l'avion, et même ce qui se passe en bas à gauche est très agréable. Néanmoins, cette solution a des inconvénients :

  • à chaque lancement de FSX, il faut reconstruire les vues panoramiques et les aligner. Long et fastidieux. Perte de temps. On s'y habitue, mais ce serait mieux si on n'avait pas à le faire. Aucune solution n'a été trouvée pour sauvegarder une configuration d'affichage. Les nombreux forums consultés n'en proposent pas, ce qui me laisse penser que cette sauvegarde est tout simplement impossible.
  • les plantages ne sont pas rares si on s'amuse à ajouter et à déplacer des vues. Il y en a déjà 4 à la base (les 3 de la vue panoramique et celle du tableau de bord). On peut ajouter une vue de l'avion lui-même, et une autre. En les manipulant, l'erreur irrécupérable est presqu'inévitable.
  • les bizarerries d'affichages sont monnaie courante. Par exemple, sur certains aéroports, on voit la tour de contrôle ou un pylône sur un écran, mais ils n'apparaissent pas sur les autres écrans quand on "tourne la tête". On voit seulement les feux de balisages qui se trouvent à leur sommet ! Par ailleurs il m'est arrivé d'avoir une vue printanière sur l'écran central, et deux vues hivernales, avec neige, sur les écrans latéraux. Ou l'inverse. Qui est responsable ? FS X, le gestionnaire d'écrans de ATI Radeon ? Windows ? Mystère.

D'où l'idée d'utiliser la solution proposée par Matrox : le boîtier TripleHead 2Go. Il en existe plusieurs versions, selon les connecteurs de sortie.Comme j'ai trois écrans VGA à piloter, j'ai pris la version Digital Edition. Je l'ai commandée à la FNAC, qui travaille pour ce composant avec RLO24, qui semble être une société allemande. Prix : 303,40 € en octobre 2012.

Le boîtier Matrox est tout petit. Il tient dans la main. Malheureusement, rien n'est prévu pour sa fixation : pas de patte, pas de trou taraudé. On ne peut que le poser sur quelque chose. Il faudrait fabriquer une espèce de bride pour le maintenir sur une des planches de la console, comme je l'ai fait pour le Hub USB. Plus tard...

Vue du boîtier côté sorties DVI-I Dual Link

Vue du boîtier côté entrées VGA et DVI et alimentation par câble USB.

L'installation se fait très simplement. Un croquis très explicite est fourni dans la boîte. Il suffit de brancher les câbles. Pour la connexion avec le PC, un câble DVI-DVI est fourni, ainsi qu'un câble USB mâle-mâle. La liaison USB ne sert qu'à l'alimentation du boîtier Matrox. Pour les connexions avec les trois écrans, il faut trois câbles VGA-VGA avec trois convertisseurs VGA-DVI. Je n'ai donc eu qu'à déplacer les connexions déjà existantes. Le câblage se résume à ceci :

Ensuite, j'ai allumé le PC, sans avoir chargé aucun pilote ni aucun logiciel. Et ça a fonctionné tout de suite. Ce n'est pas si courant ! Avant même d'aller plus loin, j'ai cherché à comprendre ce qui se passait. Le PC voyait précédemment 4 écrans. Avec la Matrox, il n'en voit plus que 2 :

L'écran A1 est le petit écran des instruments, en bas au centre. L'écran B1 est composé des trois écrans du haut, ceux de la vue panoramique, côte à côte. Quand on lance l'utilitaire ATI Catalyst, on voit exactement l'image ci-dessus, ce qui montre que le PC ne voit que 2 écrans.

Ensuite j'ai voulu installer les logiciels fournis dans un CD. Mais comme mes expériences précédentes avec l'affichage m'ont rendu prudent, j'ai créé une sauvegarde du système avec la commande prévue pour ça dans Windows 7. J'ai chargé les deux programmes comme demandé par Matrox. Et là j'ai cherché longtemps où ces programmes étaient allés se nicher. J'ai refait l'opération, et finalement, j'ai compris qu'il y avait un programme appelé PowerDesk qui permet tous les réglages du système. En fait, le CD contient un fichier "umbrella.exe", qui se lance tout seul ou qu'il faut lancer soi-même. A la suite de quoi, on retrouve sur le disque système un répertoire Matrox Graphics/PowerDesk/ qui contient un exécutable : Matrox.PDesk.UI.exe. C'est cet exécutable qui lance PowerDesk. Pas très intuitif.

Les réglages qui ont donné les meilleurs résultats sont :

Ecran B1 : 1024 x 768 (3 x 1), couleur sur 32 bits                     Ecran A1 : 1280 x 1024, couleur sur 32 bits

Zoom : 0,3 (réglage dans FSX)

La vue sur les trois écrans est bien continue, et la transition entre les écrans est bien traitée. Cependant, cette vue paraît un peu étirée en largeur, les objets étant anormalement larges. Peut-être que je pinaille... Attention aussi au positionnement physique des trois écrans. Ils doivent être bien d'aplomb, bien jointifs. Sinon, ça se voit sur les transitions entre écrans.

PowerDesk permet de régler facilement l'épaisseur des bords d'écran (en anglais Bezel). L'image ci-dessus montre les guides en diagonales qui s'affichent sur les trois écrans, et il suffit d'aligner ces diagonales en ajustant les deux paramètres épaisseur. J'ai mis 50 pour les écrans que j'ai. Ce réglage est à activer à chaque lancement (avant ou après) de FSX. Les valeurs sont sauvegardées, mais la correction est désactivée par défaut.

Au redémarrage de FSX, la position de la vue sur l'écran B1 n'est pas bonne. Il faut la repositionner. Comme dans la solution 10, sauf qu'il y a ici un seul écran à positionner au lieu de 3. Et en plus l'alignement des vues n'est plus nécessaire. C'est bien plus confortable.

Problème avec FSInn : le Control Panel et le radar n'étaient plus affichés après la mise en place de TH2Go. J'ai compris assez vite qu'ils étaient bien affichés mais hors fenêtre ; on ne les voyait donc plus. Je suis allé dans les Settings (pas ceux du CP, ceux de la rubrique FSCopilot du menu Compléments de FSX). J'ai double-cliqué sur les Reset dans la colonne Placement. Tout est rentré dans l'ordre, et les éléments sont réapparus.

Résultat : tout fonctionne bien. On peut choisir pour la vue panoramique deux cockpits : le virtuel (3D) ou le 2D. Le premier permet de "tourner la tête" et de regarder où on veut. C'est agréable, mais on voit les montants du pare-brise. Le second donne une vue dégagée de ces montants. Mais il ne permet que de regarder à 90° ou 45° à droite ou à gauche, et non pas d'un angle quelconque. Le passage d'un cockpit à l'autre se fait avec la touche "A" du clavier. Je l'ai associée aussi au bouton D du joystick. Il y a des avions où, en pressant la touche "A", on alterne la vue 2D et la vue 3D, et d'autres où à chaque pression sur "A", on fait défiler les vues 2D, 3D, et plusieurs vues 3D du tableau de bord.

Influence sur les fps : il semble qu'il y ait un léger mieux. Mais je n'ai pas fait de mesures comparatives précises.

 

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Branchement des périphériques par USB

Il y a plusieurs périphériques USB à connecter sur l'unité centrale. J'ai fait le choix de connecter tous ceux qui se trouvent sur la tableau de bord à un Hub USB 7 voies, et de brancher ce Hub sur l'unité centrale. Le hub est fixé sur la traverse arrière du meuble par deux pattes de fixation en aluminium. Le joystick Saitek X52 est branché sur une embase USB du PC.

Schéma des branchements des périphériques USB :

 Pour les problèmes de fonctionnement des modules Saitek (radio, PA et switches), voir ici.

Juin 2016 : après plus de quatre ans d'exploitation, ce branchement sur le hub USB à sept voies m'a fait douter de son bon fonctionnement. En effet, il était fréquent que pendant un vol, les modules Saitek, un seul, ou deux, ou tous, cessent de fonctionner, ou se mettent à faire des choses bizarres. Ce n'était pas systématique, mais j'avais fini par m'y attendre dès que le simulateur démarrait. Les petits utilisaires fournis par Saitek pour relancer les modules manuellement ne résolvaient que partiellement le problème, et le programme de test des modules montrait toujours qu'il marchaient correctement en dehors de FS X.

J'ai alors débranché tous les câbles (quatre) qui arrivaient sur le hub, et je les ai branchés directement sur le PC. Après débranchement du hub lui-même du PC, il restait y quatre ports libres. A partir de ce moment, je n'ai plus jamais eu de plantage des Saitek ! Le dysfonctionnement provenait donc du hub ! J'ai eu des échos similaires de ce genre de problèmes de la part d'autres membres des Ailes Virtuelles. Conclusion : se méfier des branchements à travers des hubs.

 

Connexion au réseau et à Internet

La maison est équipée d'un réseau WiFi généré par un routeur ADSL Netgear DG834G assez ancien. La sécurité du réseau est assurée par une clé WEP à 128 bits. D'autres appareils sont connectés au réseau : deux PC, une imprimante, une tablette iPad, deux iPhones. Tout ça marche bien, après avoir téléchargé la dernière version du driver Netgear.   

Ici, la place manque dans le boîtier pour ajouter une carte WiFi sur les connecteurs. On a donc mis une clé WiFi branchée sur un port USB : marque EDIMAX, 300Mbps wireless 802.11b/g/n USB adapter.  

Novembre 2012. Finalement, après plusieurs mois de fonctionnement, je me suis rendu compte que la liaison WiFi entre le routeur Netgear et le simulateur était de mauvaise qualité, avec un débit extrêmement faible. Pour transférer de petites quantités d'informations, ça allait, mais pour les gros fichiers, ça ne passait pas. J'ai alors acheté un pack de deux boîtiers Netgear CPL 200AV+ mini. Je les ai branchés comme indiqué dans la petite notice, et ça a fonctionné tout de suite, sans rien faire d'autre. Pas de chargement de driver, pas de modification de configuration. Rien ! Magique. Et maintenant, mon PC-simu voit bien les autres machines sur le réseau de la maison, tout de suite, et il est parfaitement repéré par tous les autres éléments (PCs, smartphones, iPad...). Ce n'était pas le cas auparavant.

 

Branchement des haut-parleurs, casque et micro

Haut-parleurs

Les couleurs des prises d'un PC indiquent leur fonction. Ces couleurs ont été proposées par Microsoft et Intel en 1998 dans leur spécification pour les PC. Dans ce tableau, les prises audio, pour HP et microphone, sont en gris.

Couleur Fonction Connecteur
  Vert Souris / Dispositif de pointage (PS/2) 6 pin mini-DIN
  Mauve

Clavier (PS/2)

6 pin mini-DIN
  Noir port USB USB Type A
  Gris

Firewire / IEEE 1394

6 pin FireWire 400
  Bourgogne Port parallèle 25 pin D
  Turquoise Port série 9 pin D
  Bleu VGA analogique 15 pin VGA
  Blanc Moniteur numérique DVI
  Jaune

S-Vidéo

4 pin mini-DIN
  Jaune Vidéo composite Prise RCA
  Rose Entrée analogique audio, microphone jack 3.5 mm
  Bleu ciel Entrée ligne analogique audio jack 3.5 mm
  Vert lime Sortie analogique audio du signal stéréo principal (écouteurs ou haut-parleurs avant) jack 3.5 mm
  Noir Sortie analogique audio du signal arrière jack 3.5 mm
  Brun Sortie analogique audio du signal gauche-droite jack 3.5 mm
  Orange S/PDIF Sortie numérique audio (parfois utilisé comme une sortie analogique pour un haut-parleur central) Prise RCA
  Or

Port jeu / MIDI

15 pin D

J'ai d'abord branché mes deux HP de voiture directement sur la sortie verte. Le niveau de sortie est destiné à un casque d'impédance assez élevée. Il est donc très faible. Mes HP ont une impédance de 4 Ohms. C'est très peu pour cette sortie. Ceci ajouté au faible niveau de sortie fait que le volume sonore est très faible. Il faut donc ajouter un ampli.

J'ai resorti de mes stocks un petit ampli de voiture acheté il y a des années dans un vide-grenier. 5 Francs ! Je l'ai installé sur le dessus du PC avec des pattes maison. Le branchement a été fait avec des connecteurs pour que tout puisse être démonté facilement. Le +12V d'alimentation a été pris sur un des connecteurs internes du PC et amené en face avant sur deux petites douilles bananes femelles de 2 mm. Ça marche, mais le niveau sonore n'est pas très élevé. Il y a sûrement quelque chose à faire.

Casque et micro

Le casque est monoral, pour l'oreille droite seule. Le micro y est attaché. Ils ont été connectés aux embases Jack 3,5 mm en façade, et ça a été bon. Le branchement du casque coupe la sortie vert clair, et donc les haut-parleurs. Dommage. Le branchement sur l'embase grise n'apporte rien. Ce qui serait bien, ce serait d'avoir les HP reproduisant les bruits divers (moteurs et autres), et le casque reproduisant les voix des communications. Je ne crois pas que ce soit possible.

La solution définitive adoptée pour le son a été de supprimer le casque monoral avec micro, et aussi le branchement des HP de voiture par le petit ampli. Le casque monoral a été remplacé par un casque Plantronics stéréo avec micro, connecté en USB. Les HP ont été remplacés par un ensemble de deux HP et un boîtier de basses, de marque Hercules, relié à la sortie arrière de couleur Lime, qui est la sortie analogique audio du signal stéréo principal. Tout ça fonctionne très bien. Le son est de bonne qualité, aussi bien pour FS X et les liaisons radio par TeamSpeak 2 ou 3, que pour l'écoute de musique classique ou moderne.

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Ajout d'un trim de profondeur extérieur

Le module PA de Saitek possède une roue de trim de profondeur qui fonctionne bien. Son inconvénient, sur le tableau de bord que j'ai construit, est d'être un peu loin du pilote, et donc d'une utilisation contraignante : il faut tendre le bras droit, et c'est peu ergonomique. L'idéal serait de posséder un trim juste à portée de main droite, par exemple sur la console, à proximité du joystick. Voici comment j'ai réalisé cette fonction. L'inspiration m'en a été donnée par une video trouvée sur YouTube, à l'adresse : http://www.youtube.com/watch?v=iz0jLypYJkk.

Fonctionnement du trim du module Saitek

La fonction trim est réalisée dans le module Saitek grâce à un codeur qui produit deux signaux logiques (A et B) en quadrature quand on tourne son axe. Ces deux signaux proviennent de deux contacts électriques qui s'ouvrent et se ferment pendant la rotation. Il existe aussi des systèmes où ces contacts sont remplacés par des LEDs et des phototransistors. Voici le schéma du codeur avec des contacts :

On trouve deux modèles de codeurs chez Selectronic. Le 1er coûte 1,40 €, le 2e, celui que j'ai utilisé, coûte 3,30 €. Noter que ce dernier est cranté (il fait tic-tic-tic quand on tourne son axe) et qu'il possède en outre un contact qui se ferme quand on appuie sur l'axe. Cette fonction n'est pas utilisée ici, et le crantage n'est pas du tout sensible quand on tourne la roue.

Selectronic : http://www.selectronic.fr/selectronic_catalogsearch/results/?q=codeur

Voici maintenant l'allure des signaux produits par le codeur. Au repos, c'est à dire quand on ne tourne pas le bouton, un des signaux est au niveau haut, et l'autre au niveau bas. Dès qu'on tourne le bouton, les signaux s'animent, et se présentent comme ceci :

 

On voit que selon le sens dans lequel on tourne le bouton du codeur, les deux signaux A et B ne sont pas identiques. Si on s'intéresse aux flancs descendants du signal A, on constate qu'à ce moment-là, le signal B est au niveau haut dans un sens, et au niveau bas dans l'autre.

L'électronique du module Saitek surveille donc le signal A, et quand elle reçoit un front, montant ou descendant, de ce signal, elle va lire l'autre signal, B. Selon que B est au niveau haut ou au niveau bas, l'électronique sait dans quel sens on a tourné le bouton. Et en comptant le nombre de fronts des signaux, elle sait aussi de combien de pas on a tourné le bouton. Elle transmet l'information à FS X par la liaison USB, et FS X règle le trim en conséquence.

Détournement du trim du module Saitek

L'idéal dans cette histoire, est d'ajouter une roue de trim extérieure sans supprimer celle existant dans le module Saitek. Il faut donc ajouter un codeur sur la roue extérieure, et faire en sorte que le codeur intérieur se déconnecte quand on branche le codeur extérieur. C'est facile, en utilisant une prise jack et une embase femelle, 2,5 mm (ou 3,5 mm) stéréo, câblés comme ceci :

L'embase jack est d'un modèle particulier mais très courant. Elle fonctionne comme ces prises qui coupent les haut-parleurs quand on branche le casque. C'est ce qui permet de conserver le fonctionnement de la roue de trim Saitek tant qu'on n'y branche rien, et de basculer automatiquement sur la roue extérieure dès qu'on y branche la prise.

Attention : les niveaux de qualité de ce genre de composants n'est pas très grand. Faux contacts possibles.

Quand on ne branche pas la prise jack sur l'embase femelle, les signaux A et B du codeur Saitek vont vers la carte électronique du module. Dès qu'on branche la prise jack, les signaux A et B sont déconnectés dans l'embase, et la carte électronique reçoit les signaux du codeur extérieur.

Pour réaliser la modification, il faut d'abord ouvrir la boîte en retirant les 8 petites vis qui la ferment. Ensuite déclipser soigneusement le couvercle arrière avec une lame, en partant d'une des largeurs. Ne pas forcer.

L'intérieur du module PA. On peut voir que c'est un produit grand public industriel, bien réalisé. Ça n'a rien d'un bricolage.

L'intérieur, après ajout et câblage de l'embase femelle du jack

L'embase femelle du jack vue de l'extérieur

 

Avant de refermer la boîte du PA, et avant même que la roue ne soit prête, il est bon de tester le fonctionnement du montage, et en particulier le sens de l'action du trim. S'il n'est pas identique pour le trim intérieur et le trim extérieur, c'est qu'on a croisé les fils quelque part. Corriger et refermer. Remettre le PA en place sur le tableau de bord et le rebrancher. C'est terminé pour cette partie.

Construction de la roue

La roue est construite à partir de trois vieux disques CD. Ils sont empilés et collés à l'Araldite, et les centrant le mieux possible. Leur axe est réalisé avec un bouton de potentiomètre de diamètre adéquat, lui aussi collé dans le trou central des disques à l'Araldite. La difficulté est de bien placer le bouton : si son axe n'est parfaitement aligné avec celui des disques, on aura une rotation voilée. Sur le pourtour de la roue, j'ai collé une longueur de tube en caoutchouc, fendu sur toute sa longueur : c'est du tuyau d'essence de moto ! Bien laisser sécher l'Araldite.

Intégration dans l'assise

Pas si facile de faire quelque chose de propre dans un espace aussi restreint que l'épaisseur d'une planche. J'y suis allé pas à pas, en cherchant les solutions au fur et à mesure, sans vraiment respecter le plan. Il faut donc considérer l'image ci-dessous seulement comme un guide.

Une fois terminé, l'ensemble se présente comme ceci :

La roue vue de gauche. Les fils ne sont pas encore câblés. Il faudra ajouter quelque chose (un couvercle) pour cacher la partie technique.

La plaque fine côté assise. Elle est tenue par quatre petites vis à bois. Elle a reçu une couche de peinture, la même que celle utilisée pour le tableau de bord.

La roue de trim en place et fonctionnelle.

 

Les trois fils de câblage du codeur sont en 0,6 mm². Ils pourraient être plus fins. Ils sont mis dans une gaine de PVC noir. Ce câble rejoint le PA Saitek en passant sous la console à travers un trou Ø21 qui a été percé dans le panneau de bois transversal de l'assise. Même chose pour les autres fils, ceux du joystick et de la manette. Ainsi, on ne les voit pas et on ne risque pas de se prendre les pieds dedans.

 

Et ça marche !

 

 

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Ajout de deux Throttle quadrant Saitek

Mars 2013. Pour améliorer le simulateur, j'ai décidé de remplacer la commande des gaz réalisée avec la manette Saitek X52 par deux Throttle Quadrant de Saitek.Ces appareils sont reliés au PC par deux liaisons USB. La manette Saitek X52 est câblée elle aussi par une liaison USB. Mais le problème, c'est que le Joystick Saitek X52 est relié au PC non pas en direct mais par un câble qui va à la manette. On ne peut donc pas supprimer la manette X52. Si on le fait, le Joystick n'est plus connecté au PC.

La solution, (provisoire ?), a été de laisser la manette en place, et de désactiver sa fonction de commande des gaz dans les affectations des commandes de FS X (menu Options / Commandes...).

Fixation mécanique : les deux boîtiers des Throttle Quadrant sont reliés mécaniquement par deux longueurs d'aluminium plat de 15 mm de large et 2 mm d'épaisseur.

Ainsi, on peut les fixer solidement à la face avant du tableau de bord, sur le côté gauche, en passant par l'arrière.

Les boîtiers ont été installés au dessus du module Saitek Switches, en agrandissant les trous déjà présents dans le panneau gauche. Le résultat n'est pas optimal, mais je m'en contenterai pour l'instant.

Branchement : les deux câbles USB ont été branchés sur le Hub à sept voies déjà présent. Il reste maintenant une voie libre sur ce Hub.

Affectation des touches et des fonctions et des commandes : l'ordre des leviers de commandes présenté ici n'est pas celui recommandé par Saitek sur son site de support. Ils donnent : Gaz-Pas d'hélice-Richesse. Mais on trouve d'autres agencements sur certains avions anciens. On peut donc faire ce qu'on veut.

Ce qui donne ce tableau, que chacun peut remplir à sa guise :

Contact 7 (L)

Démarrage L

Contact 8 (L)

 Démarrage R

Contact 9 (L)

 

Contact 7 (R)

 

Contact 8 (R)

 

Contact 9 (R)

 

T1 (L)

Synchro hélices

T3 (L)

 Push-back

T5 (L)

 

T1 (R)

 

T3 (R)

 Altimètre P. Std

T5 (R)

 Siège vers le haut

T2 (L)

 Arrêt moteurs

T4 (L)

 Frein de parc

T6 (L)

 

T2 (R)

 

T4 (R)

Altimètre ajust.

T6 (R)

 Siège vers le bas

Réglages : ils se font par l'intermédiaire du menu Options / Commandes. Selon comment sont branchés les blocs de manettes, celui de droite sera le premier apparaissant dans la liste des dispositifs disponibles ou bien le deuxième. Pour lever le doute et les identifier, un seul moyen : tester en modifiant une commande.

Pour les six manettes, régler la sensibilité au maximum et la zone morte à zéro. Il faut s'assurer que les deux manettes d'une fonction sont réglées de manière identique. Sinon, il y aura un déséquilibre entre les moteurs. Pour le réglage de la richesse (Mixture), attention : une des manettes est sur un bloc, et l'autre est sur l'autre bloc.

Bizarreries (1)

Sur mon système, le contact 9 du bloc de droite reproduit la touche de clavier S, qui change la vue en cours. Ainsi, quand on ramène le levier de pas d'hélice du moteur droit en fin de course, la vue change : on passe de la vue extérieure à une vue latérale, à une vue de la tour, à une vue lointaine, etc., en boucle. Je ne suis pas parvenu à supprimer ce problème en utilisant le menu Options/Commandes. Il m'a fallu chercher plus loin. C'est dans le fichier Standard.xml que se trouve la solution. Ce fichier se trouve (sur mon simulateur) dans C:Utlisateur/AppData/Roaming/Microsoft/FSX/Controls. Là, on a toutes les affectations des commandes à des touches pour les clavier, souris, Joystick, manettes, en mode normal et en mode Slew (Transposition). Il faut chercher dans la rubrique qui concerne les manettes. On trouve les lignes suivantes :

<POV>

<Index>0</Index>

<Down>Pan_View</Down>

<DownRpt>1</DownRpt>

</POV>

Supprimer ces lignes. Je ne sais pas pourquoi elles se trouvent là.

Bizarreries (2)

Sur le Baron 58, j'ai rencntré la situation suivante : le levier de gauche fonctionne normalement pour le moteur gauche. Le levier de droite fonctionne pratiquement en tout ou rien pour le moteur droit, passant de la richesse maximale à la richesse minimale à mi-course. Sur deux autres bimoteurs à hélice testés, DC3 et DHC6, ça fonctionne normalement. Allez comprendre...

Utilisation du programme SST de Saitek : pour l'instant, je n'ai pas compris comment l'utiliser... L'interface n'est pas du tout intuitive, et le fichier pdf d'aide traite surtout de la création de commandes par les touches du clavier. Je chercherai plus tard.

Résultat : il semble que ce système n'apporte pas grand chose au confort de la simulation par rapport à la manette X52. Chaque levier a un contact de fin (ou de début ?) de course. Il y a donc deux fois trois contacts, appelés 7, 8 et 9, ce qui fait six contacts disponibles, qu'on doit pouvoir associer à six fonctions particulières. Ce n'est pas très difficile à faire avec la commande du menu Options / Commandes. Néanmoins, il m'est arrivé de trouver des affectations modifiées par rapport à celles que j'avais réglées, sans savoir pourquoi.

 

 

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